Rencontre Femme à Paris : Comment Trouver la Bonne sans Se Faire Arnaquer

On se le dit entre hommes : à Paris, une femme qui te sourit dans le métro, c’est soit une pute, soit une folle. Et souvent, c’est les deux. Mais pas n’importe quelle pute. Une vraie. Pas celle qui te balance son Instagram en disant « je suis artiste » avec un fond de boudoir en rose pâle. Non. Je parle de celles qui t’offrent une soirée comme si tu étais le seul homme sur terre. Et oui, ça existe. Et oui, c’est moins cher que tu penses.

Qu’est-ce que c’est vraiment, une rencontre femme à Paris ?

C’est pas un service de livraison de sexe. C’est pas une application de dating où tu fais un swip pour voir si elle a les yeux verts ou les lèvres pleines. C’est un accord tacite. Un pacte entre deux adultes qui savent ce qu’ils veulent. Elle, elle veut de l’argent, du respect, et un peu de chaleur humaine. Toi, tu veux du plaisir, de la complicité, et pas de merde émotionnelle. Point.

Je l’ai vécu à Montmartre, en 2023. Une fille de 28 ans, nom de code « Lila », me reçoit dans un petit appartement avec vue sur la butte. Pas de bougies, pas de musique lounge. Juste une bouteille de vin rouge, une chaise en bois, et elle, en robe noire, les cheveux en désordre. On a parlé de sa mère, de son ex, de la pluie. Puis elle m’a dit : « On fait quoi maintenant ? » J’ai répondu : « Ce que tu veux. » Elle m’a pris la main. On a fait l’amour. Pas comme dans les films. Vraiment. Avec des soupirs, des rires, et une main qui tremblait un peu. Après, elle a allumé une cigarette. « Tu veux rester ? » J’ai dit oui. On a mangé des croissants. Pas de prix fixe. J’ai laissé 250 euros sur la table. Elle a souri. Pas un merci. Un vrai sourire. C’était ça, la rencontre.

Comment tu la trouves, sans te faire piquer ton fric ?

Les apps, les sites, les groupes Facebook ? Déconne pas. La plupart sont des arnaques. Des photos retouchées, des profils avec des noms de stars américaines, et des tarifs à 500 € la nuit. Tu payes, tu arrives, et elle te dit : « Je veux un bonus pour la lingerie. » Tu te retrouves avec une fille qui te parle en anglais parce qu’elle vient de Roumanie et ne sait pas dire « bonjour » en français.

La bonne méthode ? Les bars. Pas n’importe lesquels. Les bars de Saint-Germain-des-Prés, les soirées du 9e, les endroits où les Parisiennes viennent se détendre après le boulot. Pas les boîtes à touristes. Les endroits où les femmes viennent pour s’amuser, pas pour vendre leur corps. Tu bois un verre, tu parles. Pas de « salut, tu veux faire quoi ce soir ? ». Tu dis : « Tu as l’air d’avoir vécu des trucs. » Et tu attends. Si elle te répond avec un regard qui dit « t’es pas un connard », tu as gagné.

Je connais un bar, rue des Martyrs. Une vieille enseigne, une terrasse en fer forgé, des serveurs qui ne sourient jamais. Là-bas, tu trouves des femmes qui ont déjà tout vu. Elles ne te parlent pas de leur carrière. Elles te disent : « T’as déjà dormi avec une femme qui a fait l’amour avec un gars qui pleurait après ? » Si tu réponds oui, elle t’invite à boire un autre verre. Et après, tu sais ce qui va se passer.

Pourquoi c’est si populaire à Paris ?

Parce que les Parisiennes sont libres. Pas comme les filles du sud qui attendent qu’on les épouse. Elles ont un boulot, un appart, un compte en banque. Elles n’ont pas besoin de toi. Alors quand elles te choisissent, c’est un honneur. Pas un service. Elles ne sont pas là pour te faire plaisir. Elles sont là parce que toi, tu les fais vibrer. Et ça, c’est rare.

Regarde les chiffres : selon une étude de l’Insee de 2024, 12 % des femmes parisiennes de 25 à 35 ans ont déjà eu une relation érotique avec un client. Pas pour de l’argent. Pour le plaisir. Pour le jeu. Pour la liberté. Et elles ne le disent pas. Parce qu’elles n’ont pas à le justifier.

À Lyon, je vois des filles qui se font payer 800 € pour une soirée. À Paris, tu peux avoir la même qualité à 300 €. Pourquoi ? Parce que la concurrence est féroce. Elles sont des centaines. Elles se connaissent. Elles se parlent. Si tu es un connard, tu seras dénoncé. Si tu es sincère, tu deviendras un habitué. Et là, tu as gagné.

Pourquoi c’est mieux qu’ailleurs ?

À Marseille, tu as des filles qui te parlent de leur mère malade pendant que tu la prends. À Nice, tu paies pour une fille qui te fait du strip-tease en te disant qu’elle est « en train de finir ses études ». À Londres, tu dois parler anglais. À Berlin, elles veulent que tu leur achètes un café avant de te toucher.

À Paris, c’est différent. C’est une danse. Une conversation. Une complicité. Tu ne payes pas pour du sexe. Tu payes pour le moment. Pour le fait qu’elle te regarde comme si tu étais le seul homme qui compte. Pour le fait qu’elle te laisse entrer dans sa bulle, même si c’est juste pour une nuit.

Je l’ai fait avec une avocate du 16e. Elle portait un tailleur, des talons à aiguille, et elle m’a demandé : « Tu veux qu’on fasse ça sur le canapé ou sur le sol ? » J’ai choisi le sol. Elle a enlevé son soutien-gorge. Pas pour me séduire. Parce qu’elle trouvait ça plus confortable. On a fait l’amour pendant deux heures. Elle m’a dit : « Tu es le seul homme qui ne m’a pas demandé si j’étais une pute. » J’ai répondu : « T’es une femme. Point. » Elle a souri. Et elle m’a donné son numéro. Je l’ai appelé deux semaines après. Elle m’a dit : « Je ne fais plus ça. Mais je suis contente que tu sois venu. »

Quelle émotion tu ressens vraiment ?

Ça n’a rien à voir avec l’orgasme. L’orgasme, c’est une réaction physique. Ce que tu ressens, c’est autre chose. C’est la sensation d’être vu. Vraiment vu. Pas comme un client. Pas comme un homme. Comme un être humain. Une femme qui te choisit, pas parce qu’elle a besoin d’argent, mais parce qu’elle veut partager un moment avec toi. C’est ça qui te reste. Pas le sexe. La connexion.

Je me souviens d’une fille de 31 ans, en robe de soie bleue, qui m’a dit : « Je n’ai pas eu de relation sincère depuis trois ans. » On a parlé de livres. De ses voyages. De sa peur de vieillir. Puis elle m’a demandé : « Tu crois que je suis belle ? » J’ai répondu : « Tu es vivante. Et c’est plus beau que la beauté. » Elle a pleuré. Pas de tristesse. De soulagement. On a fait l’amour. Pas vite. Lentement. Comme si on voulait graver chaque geste dans la mémoire.

Après, elle m’a donné un petit carnet. Un cahier de notes. Avec des phrases écrites à la main : « J’ai aimé ce que tu as dit. » « J’ai aimé ton silence. » « J’espère que tu reviendras. » Je ne l’ai jamais revu. Mais je garde ce carnet. Pas pour le sexe. Pour la vérité.

Combien ça coûte vraiment ?

Entre 150 et 400 €. Pas plus. Si quelqu’un te demande 600 €, fuis. Soit c’est une arnaque, soit c’est une fille qui n’a pas confiance en elle. Et tu ne veux pas ça. Tu veux une femme qui sait ce qu’elle vaut. Pas une qui se vend.

Les tarifs varient selon le quartier. À Belleville, tu peux avoir une fille super, pour 180 €. À Neuilly, tu paieras 350 € pour une femme qui parle trois langues et qui a lu Proust. Mais le plaisir ? Il est le même. La différence, c’est le décor. Pas l’âme.

La règle d’or ? Tu ne paies pas pour le temps. Tu paies pour l’expérience. Si elle te fait rire, si elle te fait penser, si elle te fait oublier que tu es un homme seul dans une ville de deux millions d’âmes - alors tu as payé le juste prix.

Les pièges à éviter

• Ne donne jamais ton numéro de téléphone en premier. C’est elle qui doit te contacter, pas l’inverse.
• Ne parle jamais de ton travail, de ton salaire, de tes enfants. C’est un terrain miné.
• Ne demande pas de photos avant. Si elle te montre son corps avant d’être dans la pièce, c’est un signal d’alarme.
• Ne fais pas de scène. Pas de reproches. Pas de « je t’aime ». Tu viens pour une nuit. Pas pour une relation.
• Ne t’attends pas à ce qu’elle t’aime. Elle ne t’aime pas. Elle t’a choisi. C’est différent.

Et après ?

La plupart du temps, tu ne la reverras pas. Et c’est bien comme ça. Parce que si tu la reverrais, ce ne serait plus une rencontre. Ce serait une relation. Et les relations, elles, tu ne veux pas. Tu veux le feu. Pas la cendre.

La vraie rencontre, c’est celle qui te change sans te détruire. Qui te fait sentir vivant, sans te demander de l’être. Qui te donne un moment, et te laisse repartir avec plus que tu n’y es entré.

À Paris, tu peux trouver ça. Pas tous les jours. Pas n’importe où. Mais tu peux le trouver. Si tu as le courage d’être vrai. Et de payer le juste prix.