Où ne jamais rencontrer votre maîtresse en secret (les erreurs qui vous feront démasquer)

Vous croyez que c’est juste une soirée au restaurant, un hôtel à l’heure du déjeuner, ou un appartement loué à la semaine ? Faux. Votre maîtresse n’est pas une cliente de Uber Eats. Et vous ? Vous n’êtes pas un gamin qui joue à la guerre des étoiles avec un téléphone en carton. Si vous voulez que ça dure plus longtemps que votre dernière bière à la terrasse, vous devez éviter les endroits où même un chien errant sentirait la trahison.

Le restaurant du coin : le pire piège à con

Vous avez pensé : « On va manger un petit plat, on se fait plaisir, on parle de rien, on se prend la main sous la table. » C’est ce que pensent tous les mecs qui finissent en photo sur Facebook avec leur femme en vacances et leur maîtresse en train de pleurer dans un bar à vin. Les serveurs, eux, ils voient tout. Ils voient que vous venez deux fois par semaine, que vous commandez toujours la même bouteille de vin, que vous avez un sourire différent quand elle arrive. Ils vous appellent « Monsieur Dubois » le lundi, « Monsieur Martin » le mercredi. Et ils se souviennent. Parce qu’ils voient des mecs comme vous tous les jours. Et ils savent quand ça pue la trahison.

Je l’ai fait. À Lyon, au Le Bistrot du Marché. J’y allais avec Julie. On avait pris l’habitude de venir le jeudi à 19h30. Le serveur, un type qui a l’air de dormir debout, me demande un jour : « Vous avez changé de montre, Monsieur ? » J’ai cru qu’il parlait de ma Rolex. Non. Il parlait de la montre que j’avais portée la semaine d’avant avec ma femme. J’ai payé, je suis sorti. Le lendemain, Julie m’a dit : « Il nous a vus ensemble avec ta femme, il nous a fait un petit signe. » J’ai arrêté d’y aller. Trois semaines plus tard, il y a eu une dispute, une réconciliation, et un divorce. Pourquoi ? Parce que j’ai cru qu’un restaurant était discret. Il n’y a pas de secret dans un lieu où on commande des frites et qu’on paie avec la même carte.

Les hôtels de la gare : pas assez chers, trop visibles

Vous avez trouvé un hôtel à 80 € la nuit, près de la gare de Part-Dieu ? Bravo. Vous venez d’acheter un ticket de train pour la honte publique. Ces endroits, c’est le terrain de jeu des couples de touristes, des vendeurs en déplacement, et des mecs qui veulent se faire une petite fille de 19 ans avec un sac à dos. Il y a des caméras dans les couloirs. Des réceptionnistes qui connaissent vos plaques d’immatriculation. Des portiers qui vous voient arriver à 17h et repartir à 20h. Et si vous avez un enfant à la maison ? Ils voient aussi votre nom sur la facture. Parce que oui, votre femme peut demander un relevé de compte. Et si elle le fait ? Vous avez perdu.

Je l’ai testé. Un hôtel à 75 € à Saint-Priest. J’y suis allé avec une fille de 28 ans, très jolie, très calme. On a fait l’amour, on a mangé des croissants. Le lendemain, elle m’a dit : « Tu sais, le gars à la réception, il m’a demandé si j’étais ta femme. » J’ai ri. Elle a répondu : « J’ai dit oui. » Je suis rentré chez moi, j’ai regardé ma femme. Elle m’a souri. J’ai compris : elle savait. Elle savait parce que j’ai été trop con pour payer 150 € dans un hôtel qui a une réception avec un nom sur la porte. Les hôtels de gare, c’est pour les voyages d’affaires. Pas pour les secrets. Si vous voulez un vrai lieu de fuite, payez 180 € minimum dans un hôtel de quartier, sans nom sur la façade, avec une entrée latérale, et sans caméra dans le hall.

Le domicile de votre maîtresse : la bombe à retardement

Vous pensez que c’est le plus sûr ? Non. C’est le plus dangereux. Parce que si vous y allez plus de trois fois, votre femme va le savoir. Les voisins parlent. Les enfants racontent. Les factures de livraison de repas, de fleurs, de produits d’hygiène… tout ça laisse une trace. Et si elle a un colocataire ? Un ex ? Un frère qui vient souvent ? Vous êtes un homme. Vous croyez que vous êtes invisible. Mais vous êtes un bruit dans une maison silencieuse.

J’ai eu une maîtresse à Vénissieux. Elle vivait seule dans un petit T3. J’y suis allé sept fois. Le huitième jour, j’ai reçu un message de son ex : « Tu l’as fait ? » J’ai répondu : « Fait quoi ? » Il a répondu : « Tu l’as fait avec elle. Je l’ai vu sur la caméra du jardin. » Il avait installé une caméra parce qu’il voulait la revoir. Il ne voulait pas la revoir. Il voulait me voir. Et il a eu ce qu’il voulait. Je n’ai plus jamais mis les pieds chez elle. J’ai appris une chose : une maison, même vide, a une mémoire. Et elle ne pardonne pas.

Les parcs publics : le pire endroit pour une émotion forte

Vous avez pensé : « On se retrouve au parc de la Tête d’Or, on se promène, on se parle, on se touche. » Non. Non. Non. C’est le lieu où les flics patrouillent en vélo, où les mamans avec poussettes vous regardent comme si vous étiez un pédophile, où les chiens vous reniflent les jambes et vous font peur. Et si vous vous faites attraper ? Vous êtes en train de baiser contre un arbre, et quelqu’un appelle la police. Vous n’êtes pas un héros. Vous êtes un mec qui a perdu son travail, sa famille, et sa dignité pour une minute de plaisir.

Je l’ai fait. Une fois. Avec une fille que j’avais rencontrée sur une appli. On s’est retrouvés à 18h30. On a marché. On s’est embrassés. On a essayé de se toucher dans un bosquet. Un type en jogging nous a vu. Il a crié : « Vous êtes fous ? » Il a appelé la police. On a couru. J’ai perdu mon sac. Elle a perdu son téléphone. J’ai perdu trois jours de sommeil. Le pire ? J’ai eu une alerte sur mon téléphone : « Votre carte bancaire a été utilisée à 17h45 dans le parc de la Tête d’Or. » Ma femme a reçu une notification. Elle a cru que j’avais acheté un cadeau. J’ai dû mentir pendant trois semaines. Le parfum de l’herbe, ça ne cache pas la peur.

Les lieux qui marchent vraiment : les secrets qui ne coûtent pas cher

Alors où allez-vous ?

Je vais vous dire ce que j’utilise. Et je vous le dis sans filtre.

• Un appartement loué à la semaine à Villeurbanne. 220 € la semaine. Pas de caméra. Pas de nom sur la porte. Entrée par l’arrière. J’y vais une fois par mois. Je prends une chambre avec vue sur le toit. Pas de fenêtre sur la rue. J’y vais à 14h. Je repars à 18h. J’achète du pain, du fromage, un vin blanc. On mange. On parle. On fait l’amour. On ne parle jamais de chez nous. On ne parle jamais de vous. On parle de voyages qu’on n’a jamais faits. C’est le seul endroit où je me sens libre.
• Un hôtel à la campagne, à 40 km de Lyon. Le Château des Lys. 250 € la nuit. Réservation par téléphone. Pas de nom sur la facture. On arrive en voiture. On ne dit pas notre nom. On prend une suite avec jacuzzi. On ne sort pas. On ne parle pas. On fait l’amour. On dort. On part. Personne ne sait. Personne ne demande. C’est un endroit où les gens viennent pour se perdre. Et vous, vous vous y perdez.
• Un spa privé à Lyon. 150 € pour deux heures. Cabine privée. Sauna. Douches. Pas de caméra. Pas de réceptionniste. Juste une femme qui vous dit : « Vous êtes en détente. » Vous vous déshabillez. Vous vous allongez. Vous faites l’amour. Elle vous apporte du thé. Vous repartez. Vous ne vous voyez plus. C’est le seul endroit où je n’ai jamais eu peur.

Le vrai secret ? Ce n’est pas l’endroit. C’est le silence.

Vous croyez que c’est la technique ? La discrétion ? Le budget ? Non. C’est le silence. Le silence entre vous et elle. Le silence que vous gardez quand vous rentrez chez vous. Le silence que vous gardez quand vous voyez votre femme sourire. Le silence que vous gardez quand vous pensez à elle, et que vous ne dites rien.

Les mecs qui se font prendre, ce ne sont pas les mecs qui paient mal. Ce sont les mecs qui parlent trop. Ce sont les mecs qui racontent leur journée. Ce sont les mecs qui pensent qu’un regard, un sourire, un geste, c’est suffisant. Non. C’est le silence qui sauve. C’est le silence qui vous permet de garder votre femme, votre enfant, votre vie. Et de garder aussi, une fois par mois, une femme qui vous regarde comme si vous étiez le seul homme au monde.

Et la sensation ? Ce que vous ressentez vraiment

Vous voulez savoir ce que vous allez ressentir ?

La première fois, c’est de la peur. Votre cœur bat comme un tambour. Vos mains transpirent. Vous avez peur qu’on vous voie. Vous avez peur qu’on vous arrête. Vous avez peur qu’elle vous quitte. Vous avez peur que votre femme sache.

La deuxième fois, c’est de l’excitation. Vous avez envie de la voir. Vous avez envie de la toucher. Vous avez envie de l’entendre dire votre nom. Vous avez envie de vous perdre dans elle.

La troisième fois, c’est de la culpabilité. Vous savez que vous mentez. Vous savez que vous trahissez. Vous savez que vous êtes un lâche. Mais vous y retournez quand même.

La quatrième fois, c’est du vide. Vous vous demandez pourquoi. Pourquoi vous faites ça. Pourquoi vous ne dites rien. Pourquoi vous ne partez pas. Pourquoi vous ne vous arrêtez pas.

Et la cinquième fois ? Vous ne ressentez plus rien. Vous êtes en mode automatique. Vous êtes un fantôme. Vous vivez deux vies. Et vous ne savez plus laquelle est la vôtre.

Alors oui. Vous pouvez trouver un endroit. Vous pouvez trouver une femme. Vous pouvez trouver une heure. Mais vous ne trouverez jamais le silence. Parce que le silence, c’est ce que vous avez perdu avant même de commencer.